Blue Jean

Drame

1h37

j'achète ma placeSynopsis
Affiche Brixton

1h37 – VOSTFR
Avant-première

Réalisé :
de Georgia Oakley
Avec Kerrie Hayes,
Rosy McEwen,
Stacy Abalogun

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HORAIRES DES SÉANCES

cinéma eLlipse

Mercredi 30/11/2022
09h15*

cinéma eLlipse

Mardi 29/11/2022
21h00

* Séance scolaire. Terminales et Université.

Nord de l’Angleterre, 1988. Jean est une professeure d’éducation physique exemplaire, motivée et respectée par ses élèves. Mais elle se voit contrainte de vivre une double vie lorsque le gouvernement conservateur de Margaret Thatcher adopte une loi qui stigmatise la communauté homosexuelle et pourrait priver Jean de son emploi. Tandis qu’elle se sent toujours plus observée le jour, à l’école, elle passe ses nuits avec sa compagne Viv dans les clubs LGBTQ de la ville. Lorsque Jean tombe sur une de ses élèves dans un bar, elle devra prendre une décision drastique.

L’Avis de la presse

Giornate degli Autori par Vittoria Scarpa
Le premier film de la Britannique Georgia Oakley traite de la difficulté d’être gay dans l’Angleterre thatchérienne à travers l’histoire d’une enseignante qui dissimule son identité.

L’avis UNDER MY SCREEN

Nous sommes en 1988 et le gouvernement Thatcher vient d’approuver une loi qui met sur le même plan homosexuels et pédophiles, considérant qu’ils ont en commun un style de vie « déviant » (un amendement homophobe dénommé « section 28 » qui est resté en vigueur jusqu’à 2003).
Une bonne partie du film repose sur le visage de Rosy McEwen, qui sait exprimer avec grâce toutes les nuances des évolutions intérieures et l’angoisse croissante de son personnage, ainsi que la honte qu’elle ressent de ne pas arriver à représenter un exemple de fierté et de liberté pour la jeune Lois. La réalisatrice, également auteure du scénario, transmet efficacement, et non sans ironie, le fond d’homophobie et de mentalité patriarcale qui dans les années de la propagation du sida, ressort même dans les conversations les plus banales. Georgia Oakley compose par ailleurs un personnage vrai, authentique, avec ses peurs et ses petites mesquinerie, un personnage pour lequel le spectateur ressent aisément de l’empathie.