Réalisé :
Andrew GAYNORD
Avec Tom Stourton,
Georgina Campbell,
Charly Clive,
Joshua McGuire
HORAIRES DES SÉANCES
cinéma Ellipse
Mardi 29/11/2022
18h30
cinéma le Lætitia
Dimanche 04/12/2022
18h30
Pete revient d’un camp de réfugiés où il s’était porté volontaire. L’heure est désormais à la fête : il part en effet passer le week-end dans une vaste propriété de la campagne anglaise pour y célébrer son trente-et-unième anniversaire, en compagnie d’amis qu’il n’a pas vus depuis la fin de ses études. Sa petite amie Sonia doit le rejoindre le lendemain.
Rapidement, l’humeur festive de Pete est bousculée par une succession de détails dérangeants à ses yeux ; comme la présence, au sein de la fête, d’un certain Harry (Dustin Demri-Burns) qui semble monopoliser l’attention – quand Pete avait sans doute pensé être au centre de l’événement –, ou encore une drôle de rencontre survenue au cours du trajet.
Mais surtout, ses interactions avec ses amis semblent traduire un malaise latent. Peu à peu, Pete se demande s’il n’est pas l’objet d’un mépris général, et se sent envahi par un sentiment d’insécurité et d’anxiété…
L’Avis de la presse
The TIMES
« Sauvagement drôle »
CITIZEN POULPE
« All My Friends Hate Me renvoie le spectateur à des angoisses sociales réalistes, traitées avec un mélange très british d’humour et d’acidité. »
L’Avis UNDER MY SCREEN
Passant pour la première fois du petit au grand écran, Andrew Gaynord s’attaque avec All my friends hate me au huis clos en maison de campagne, un des cadres classiques du film d’horreur à petit budget. Quelque part entre Tom à la ferme et Sheitan, son premier long-métrage s’appuie sur un scénario bien connu : un jeune citadin enthousiaste et sûr de lui se retrouve isolé dans une étrange bourgade provinciale et doit faire face à l’étrangeté des gens qui l’entourent (comprenez : des locaux moins cultivés que lui). Rustrerie, bêtise, voire pratiques sexuelles déviantes, le clash ville/campagne est souvent l’occasion pour les réalisateurs et réalisatrices de tourner en dérision les préjugés sur la vie.
Sur fond de malaise grinçant qui menace à tout instant de basculer dans l’horreur, Andrew Gaynord entretient une ambiguïté d’autant plus dérangeante qu’elle nous renvoie à nos propres angoisses sociales. En jouant -pas toujours finement- avec la folie grandissante qui menace d’envahir son personnage et en naviguant entre la comédie noire et le drame, il réussit ainsi à maintenir un suspens suffisamment prenant pour divertir et inquiéter. All my friends hate me se révèle ainsi une satire efficace de l’égocentrisme moderne, qui remplit honorablement son cahier des charges et témoigne du regard social affûté du cinéaste.