Anaïs Vincileoni
A l’instar du parfum éponyme- le premier de sa maman Anaïs est une jeune femme étonnante, passionnée, tendre et féérique. Chez elle, la poésie s’est nichée dans ses talents multiples et son audace créative.
Anaïs Vincileoni, notre Conteuse de la famille « Jury Pro », est comédienne et scénariste. Née à Ajaccio, elle commence le théâtre dès son plus jeune âge et, après quelques années au service de la boulangerie familiale- elle est la 6e génération de femmes aux manettes- elle décide de transformer l’essai à 30 ans, en postulant puis rejoignant le Cours Florent, à Paris, Ecole professionnelle de comédie musicale en parallèle. A l’image de Billy Elliot, son film anglais préféré. « J’ai vu ce film très jeune et il a été pour moi une révélation. Son message est fort et puissant. Se battre pour réaliser ses rêves, y croire et les accomplir quoi qu’il en coûte ! »
Et de rajouter : « J’ai toujours senti bouillir en moi la fibre artistique. Le Cours Florent que je n’ai pu suivre qu’un an pour cause de COVID a fini de me conforter et m’a décomplexée ». De retour à Ajaccio, notre Conteuse ose : « Depuis tout temps, j’adore raconter des histoires. Jusqu’alors, je n’avais jamais osé, persuadée que je n’en serais pas capable. Puis, je me suis lancée et j’ai écrit mon premier court-métrage ». Un nouveau talent pour « la petite fille de la rue Fesch ».
Avec un tempérament pareil, quel est le personnage anglais dans lequel vous souhaiteriez être réincarnée, Anaïs : « Une James Bond Girl qui combattrait les ennemis de la couronne et sauverait le monde perchée sur des talons roses à paillettes de 15cm. Tout un programme !» Ividently…
Enfermée à Buckingham, elle irait « chercher tous les Corgis de la Reine leur faire des papouilles et partirait à la découverte du palais, un petit détour par la garde-robe royale pour voir la collection de chapeaux et pourquoi pas trouver les passages secrets ». De quoi trouver des inspirations pour « Gloria», son court-métrage. Qui pourrait être programmé prochainement dans son festival idéal : « pour moi, le festival réussi est avant tout une belle programmation riche. La curiosité de découvrir de nouvelles choses. Les belles rencontres, les échanges avec des réalisateurs, comédiens, le public du plus petit au plus grand, s’enrichir des discussions et analyses entres jurys autour du cinéma. Aiguiser son sens critique. Continuer de faire vivre les salles sombres et donner le goût de la culture cinéphile. »
Il y a des parfums dont on ne se lasse pas de redécouvrir tant ils sont cultes, parfum d’une jeunesse éclatante de féminité et de poésie. Il y a des personnes qui marquent les cœurs et les esprits tant leur passion brûle d’envie de conter et rencontrer.
Voici notre Conteuse.